Mes grands-parents

NDLR : Edmond Robert Lévêque, engagé volontaire le jour de ses 18 ans, combattant de la guerre de 14-18, sur le front pendant 1035 jours, en service actif intérieur pendant 128 jours et en convalescence pour blessures de guerre pendant 390 jours. Il restera blessé jusqu’au 13/8/1919, soit 275 jours de plus après l’armistice du 11/11/1918.

Il fut blessé gravement 6 fois et malade 2 fois pendant la première guerre mondiale, il échappa à 2 attentats à la grenade à 2 jours d’intervalle en Lituanie, il poursuivit les Bolcheviques en Ukraine, sauva les derniers défenseurs du détachement Fioret dans la Sahara après avoir parcouru 100km en 30 heures à dos de mulets. Eu 26 affectations différentes, y compris la très prestigieuse Légion Etrangère pendant plus de 10 ans, dont il devint le Chef de Corps du 3eme Régiment Etranger d’Infanterie. Il dirigea la prestigieuse école de Saint Maixent, fut décoré 18 fois de son vivant et 3 fois à titre posthume. Obtenu maintes citations pour son courage et sa gestion des hommes en situations désespérées, Il tenu garnison au Tonkin, au Levant, en Pologne, au Maroc et bien sûr en France. Il combattu les allemands pendant 2 guerres mondiales et entre-2-guerres.

Il fut proposé 6 fois à une retraite partielle à cause des invalidités induites par ses blessures de guerre. Il s’inventa finalement « une légende », et pris une fausse retraite pour rentrer en résistance et devenir avec sa femme, Marguerite, des espions au service du débarquement allié, informant les services secrets britanniques MI6 dans le cadre du réseau Alliance. Sa couverture, en tant que chef du personnel d’une usine de schistes bitumineux, qualifié de « prestidigitateur » car il faisait disparaitre des « radars » allemands des français destinés à partir au STO en Allemagne.

Après le débarquement du 6 juin 1944, Hitler donna l’ordre direct d’assassiner tous les résistants. Le Colonel Edmond Robert Lévêque fut dénoncé par la milice française et exécuté par la gestapo et la milice française.